Histoire - Call of Duty : Black Ops

Histoire - Call of Duty : Black Ops

Call of Duty : Black Ops propose avec son scénario de pousser les tensions entre les Etats-Unis et l'URSS lors de la Guerre Froide à son paroxysme. Là où, dans la réalité, les deux grands Etats ne se sont affrontés que "de loin" (au Vietnam où l'un fournissait du matériel à un allié pour affronter l'autre, bouclier anti-missile, conquête spatiale…), Treyarch va aller jusqu'à raconter un scénario fictif autour d'une tentative d'affaiblissement des Etats-Unis par l'URSS dans l'optique d'une invasion terrestre déclencheur d'une Troisième Guerre Mondiale. Beau programme.

ATTENTION, LES INFORMATIONS QUI SUIVENT REVELENT LA TOTALITE DE L'INTRIGUE DE CALL OF DUTY BLACK OPS !

Le calvaire de Mason commence.

Tout commence dans une salle obscure, Alex Mason est assis et attaché à une chaise, encerclé d'écrans, recevant de nombreux produits dans les veines. Sur la droite, on peut voir quelques ustensiles douteux de chirurgie. Un personnage à la voix déformée commence alors ses questions. Le but ? Faire remonter les souvenirs de Mason pour reconstituer son parcours et découvrir la clé de la situation politique préoccupante actuelle.

En effet, le monde est au bord de la Troisième Guerre Mondiale. Les Etats-Unis ont découvert la présence sur leur territoire d'un grand nombre d'agents dormants communistes, prêts à répandre un gaz neurotoxique sur la population. Ce gaz, le Nova 6, tue en quelques secondes après inhalation et est voué à paralyser le pays avant un débarquement et une invasion soviétique. Le président américain est déterminé, afin d'éviter ça, à envoyer une bombe atomique sur l'URSS. Or, Mason tient la clé de l'affaire qui permettra aux Etats-Unis de se défendre et d'empêcher ce désastre annoncé.La clé, une série de nombres inscrite dans le cerveau de Mason et menant directement à la source. La CIA connait le responsable de cette attaque : il s'agit de Nikita Dragovitch, un membre du Kremlin, ancien soldat communiste lors de la Seconde Guerre Mondiale et ennemi de Mason.

Reznov et Mason s'enfuit de Vorkouta

L'interrogatoire ramène Mason en 1961, à Cuba. Le célèbre débarquement à la baie des Cochons va bientôt débuter et servira de couverture (et de prétexte) à l'Operation 40. Dirigée par un commando US constitué de Woods, Bowman et Mason, l'opération vise à assassiner le cubain Fidel Castro dans sa villa. Le commando réussit sa mission mais lors de l'extraction Mason doit se sacrifier pour permettre à ses équipiers de fuir. Fait capturé, il rencontre Fidel Castro en personne (le commando a simplement éliminé un sosie) ainsi que deux russes, Nikita Dragovitch et Lev Kravchenko. Ces derniers envoient Mason à Vorkouta, un camp de travail en URSS. Il y subira une "programmation" mentale, devant le transformer en agent double dès son retour aux Etats-Unis. A Vorkouta, il fait également la rencontre d'un communiste, vainqueur de la Seconde Guerre Mondiale, Viktor Reznov. Mason s'évadera de Vorkouta avec sa complicité.

Il est important de savoir que la personne qui interroge Mason est l'agent Hudson, qui le connait très bien pour avoir travaillé avec lui sur différents théâtres d'opérations ces dernières années. C'est d'ailleurs Hudson qui prend en charge la réintégration de Mason au sein de son unité d'origine en 1963, quand il revient aux Etats-Unis. Il rencontre même le président Kennedy qui le charge d'une mission : neutraliser définitivement Dragovitch qui nuit aux Etats-Unis. Ce sera chose faite avec l'aide de Woods, Weaver et Bowman à Baïkonour, lors du lancement de deux fusées Soyuz.

Clarke va révéler la signification des nombres, seul indice de la CIA.

5 ans plus tard, lors de la guerre du Vietnam, alors que le MACV-GOS découvre que l'ANV est soutenue par des communistes, Dragovitch et Kravchenko refont surface. Viktor Reznov, transfuge russe, informe les Américains que Dragovitch possède, au Laos et au Cambodge, plusieurs installations permettant de tester le gaz Nova 6. Le dossier du transfuge mentionne également un certain Clarke. La chasse recommence. Pendant qu'en Asie, Woods, Bowman et Mason s'activent pour retrouver Dragovitch, Hudson et Weaver remontent la trace de tous les collaborateurs de Dragovitch. Ils partent ainsi à Hong-Kong rencontrer et interroger Daniel Clark qui a travaillé pour le compte de Dragovitch sur la stabilisation du Nova 6. Hudson et Weaver apprennent qu'il existe une base au mont Yamantau, en URSS, permettant aux communistes de préparer le fameux gaz.

A ce moment là du jeu, l'interrogatoire piétine. Hudson ne parvient pas à soutirer toutes les informations de Mason, ce dernier ayant subit un lavage de cerveau mélange les faits, prend des détours mais ne donnent jamais la signification de la série de nombres interceptés par la CIA. Et Clarke, seule personne capable de tout révéler, est mort, tué par les forces spéciales communistes à Hong-Kong. Cependant, un élément revient systématiquement dans les dires de Mason : Viktor Reznov. Hudson embraye sur cette voie là. Un récit de Reznov fait à Vorkouta éclaire un peu plus l'origine de l'attaque communiste.

Les SAS sont arrivés au bon moment pour sauver Reznov.

Nous sommes en 1945, et Viktor Reznov, capitaine dans l'armée soviétique, est encore sur le front. Il participe à l'opération Olympe sous les ordres de Dragovitch au sein de la 3ème Armée de Choc. Le but de cette mission est de trouver le docteur nazi Friedrich Steiner, concepteur du Nova 6 pendant la Seconde Guerre Mondiale. Contraint, l'allemand s'allie aux communistes mais il ne s'agit pas de l'URSS. Dragovitch et Kravchenko ont en effet des intérêts personnels bien différents de ceux de leur mère patrie. Des intérêts quelque peu contrarié par un assaut de SAS anglais au cours de l'opération Olympe. Le Nova 6 trouvé est alors détruit et ne réapparaîtra qu'en 1968, Steiner ayant finit par le reconstituer. Reznov, emprisonné à Vorkouta comprend à jamais les intentions de Dragovitch, qui a réussi à échapper aux Anglais. Reznov a simplement repoussé le début de la Troisième Guerre Mondiale.

Hudson ramène Mason en 1968, au Vietnam où il se rapprochait de plus en plus de Dragovitch. Leur hélicoptère abattu avant d'atteindre l'une des bases de Kravchenko, Woods et Mason errent dans la jungle pour reprendre leurs objectifs. Au fin fond d'un tunnel Vietcong, Mason découvre des traces d'activités communistes et des documents attestant que des essais de Nova 6 ont été réalisés sur la population locale par Kravchenko. Peu après, on apprend que la CIA a descendu un avion transportant du Nova 6. L'objectif est désormais simple : atteindre l'épave de l'avion avant Dragovitch. Les équipes du GOS y parviendront mais les Soviétiques sont arrivées en même temps. Alors que Woods, Bowman et Mason fouillent l'épave de l'avion, ils sont attaqués par des Vietcong puis par des Spetsnaz. Les trois soldats sont fait prisonniers par Kravchenko et Dragovitch, ce dernier étant venu en personne récupérer le Nova 6 de l'avion.

Weaver découvre la carte des Etats-Unis et les villes qui seront attaqués par le Nova 6.

L'interrogatoire avance et Mason commence à comprendre qu'il n'est pas en pleine fiction. Hudson en profite pour lui faire assimiler que Reznov n'est pas fiable. En effet, l'interrogateur met en évidence de sérieux doute quant aux actions du capitaine soviétique après les évènements de Vorkouta. Ce que Mason réfute totalement. Pour lui, Reznov existe puisqu'il est à l'origine de l'interrogatoire de Clarke, de l'évasion de Vorkouta, des différents sauvetages au Vietnam...

Se heurtant à un mur, Hudson explique finalement que Clarke l'a mené jusqu'au Mont Yamantau, en URSS. Ce mont cachait un grand complexe qui a servi au docteur Steiner à préparer le Nova 6 et à le modifier en arme. Une opération est montée et Hudson, Weaver et deux hommes partent attaquer la base, soutenus par un avion de reconnaissance SR-71. Arrivé discrètement, le commando échappe à une première avalanche et atteint la deuxième zone de la base, plus basse dans la vallée. C'est à ce moment qu'il découvre que les hommes de Dragovitch ont piégé l'ensemble du site pour faire disparaître toutes preuves. Lorsqu'ils trouvent la carte des Etats-Unis révélant les villes qui seront attaqués lors du projet Nova, Hudson et Weaver sont contactés par Friedrich Steiner. Ce dernier, comprenant qu'il sera liquidé comme Clarke par Dragovitch, passe aux aveux et commence à expliquer le plan. Il espère une protection des américains mais est malheureusement interrompu dans ses explications par un assaut des hommes de Dragovitch, forçant par la même occasion le commando à fuir une nouvelle fois. Après l'explosion de la base, une deuxième avalanche se déclenche et détruit le site de Yamantau. Hudson perdant du temps à décrire ses opérations, Mason s'égare au Laos pour conter comment il est sorti du camp des Vietcong qui le retenaient prisonnier pour aller tuer Kravchenko. On apprend dès lors, les conditions de la mort de ce dernier, il s'est suicidé en se faisant sauter avec Woods dans un assaut final du commando US sur la base du second de Dragovitch. A partir de cet instant, Hudson explique que Mason n'était plus sous le contrôle de la CIA, il s'était volatilisé.

Mason est retrouvé sur l'île de la Renaissance, en URSS. Guidé par Reznov, il vient tuer Steiner. Le professeur allemand est désormais la cible de tous les alliés : Mason et Reznov veulent sa mort pour venger celles de Petrenko, Woods et Bowman. Hudson et Weaver doivent par contre le capturer pour assurer sa protection en échange d'informations sur le projet Nova. Malheureusement, la CIA ne peut empêcher Mason d'abattre Steiner. Neutralisé, l'américain qui a eu le temps de blesser Weaver, devient le seul moyen pour la CIA de contrer Dragovitch et son projet. Pour cela, il va falloir décrypter les nombres ancrés dans son cerveau. Au passage, les évènements de Renaissance confirme l'intuition d'Hudson : Reznov n'a jamais existé et n'était que le fruit de l'imagination de Mason. Désormais, finis les flashbacks, on revient au présent.

Hudson neutralise Mason et lui explique que Reznov est mort pendant l'évasion.

Les Etats-Unis viennent de passer en DEFCON 2, le président est prêt à lâcher une bombe atomique sur l'URSS en cas d'attaque de ces derniers. Dans une ultime tentative, Hudson rentre dans la salle d'interrogatoire et libère Mason. Ce dernier, de façon très primaire, lui assène un gauche qui le met à terre. Profitant de cette neutralisation, Mason fuit dans le dédale de couloir du Pentagone. Mais c'est maintenant qu'il est libéré que les souvenirs qu'ils possèdent, ou racontés par Hudson, s'emmêlent. Mason se revoit à Vorkouta, lors de sa programmation par Steiner, les objectifs qui lui étaient assignés comme l'assassinat de Kennedy, la destruction des fusées Soyuz, les "premières" morts de Dragovitch et Kravchenko, Reznov qui le suit. Plus il avance et plus c'est clair. Mais alors que le cas Reznov n'est toujours pas élucidé par Mason, qui le cherche désespérément dans le Pentagone, Hudson est revenu à lui et le neutralise. Une fois au sol et mis en joue, l'interrogateur révèle la vérité : Reznov est mort à Vorkouta. Tout le temps passé aux côtés de Mason au Vietnam, au Laos ou à Renaissance, c'était imaginaire. En voulant se venger de Dragovitch et Kravchenko, Reznov a joué le jeu des américains, les lançant à leurs poursuites par l'intermédiaire de Mason. Il reste malgré tout un dernier effort à faire : les agents dormants dispersés dans tous les Etats-Unis, reçoivent leurs ordres d'une base qui émet des séries de nombres. Mason connait leurs significations. Une dernière fois, Hudson passe les nombres. Remontant loin dans ses souvenirs, Mason fait le rapprochement avec sa capture et l'entrevue dont il était témoin entre Dragovitch et Castro en 1961, au pied d'un cargo : le Rusalka. La CIA part alors chasser le bateau à Cuba.

A défaut de sortir de sa tannière, Dragovitch y restera à vie

Par voie aérienne, la CIA prend d'assaut le Rusalka. Manquant de s'écraser en pleine mer, Hudson et Mason parviennent tout de même à atterrir sur le bateau. Ils foncent à l'intérieur et découvrent, stupéfaits, que le cargo n'était qu'une couverture. Dragovitch est parvenu, au nez et à la barbe des Américains, à créer de toutes pièces une véritable base sous-marine. Ils décident de plonger pour stopper l'émission des nombres, ce qui aurait pour effet immédiat de stopper les agents dormants. Alors que la base est bombardée par l'aviation et la marine américaine, Hudson et Mason parviennent à s'y faufiler. Ils atteignent enfin la commande principale qui émet les nombres. Tandis que Mason l'interrompt, une plaque de tôle se dérobe sous ses pieds. C'est quand il s'agrippe au bord que Dragovitch sort de l'ombre. Il va l'abattre. Hudson intervient et cherche à neutraliser (et non pas tuer) la tête pensante du Projet Nova. Mason l'attrape et va le noyer non sans avoir cherché à comprendre. Dragovitch, dans un dernier souffle, sèmera d'ailleurs le doute dans le fait que Mason a failli tué le président Kennedy. Le soviétique mort, Hudson et Mason remontent à la surface, au milieu des épaves d'hélicoptères et du Rusalka, sombrant. Sains et saufs, ils découvrent l'armada qui a évité la Troisième Guerre Mondiale.

La conclusion du jeu relève un dernier doute concernant Mason et sa programmation. Comme l'a fait remarquer Dragovitch quelques secondes avant sa mort, Mason a peut-être tué le président Kennedy. Et on voit sur les films officiels, lors de la descente d'avion du président le jour de son assassinat à Dallas, que Mason est tout près. La suite on la connait : en pleine rue alors qu'il salue la foule dans sa voiture, John Fitzgerald Kennedy est abattu par Lee Harvey Oswald, de deux coups de fusil Carcano. Nous sommes le 22 Novembre 1963, 12 jours après la rencontre au sein du Pentagone entre Alex Mason et John Kennedy.

Auteur : Oeil de Lynx

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