L'ancien dictateur Manuel Noriega attaque Activision

Posté par Daffytheduck le 18/07/2014 à 14h49 - Un commentaire ? (10)

 

Jamais à court de travail, les avocats d'Activision vont une nouvelle fois avoir l'occasion de justifier leurs honoraires puisque l'éditeur vient encore de se prendre un procès.

Et pas par n'importe qui, cette fois-ci c'est Manuel Noriega, l'ancien Commandant en chef des Forces armées du Panama (de 1983 à 1989), et dictateur notoire déchu, qui attaque en justice l'éditeur à cause de son double virtuel présent dans Black Ops II.

Manuel Noriega dans Black Ops IINoriega apparaît à deux reprises dans le jeu, dans un premier flashback, en 1986, où il collabore avec la CIA à la capture de Raul Menendez avant de trahir ses propres hommes et d'aider Menendez à prendre la fuite.

Puis dans un second flashback, en 1989, lorsque les États-Unis entreprennent d'envahir le Panama, Alex Mason, Frank Woods et Jason Hudson sont chargés d'exfiltrer Noriega. Il réussira par la suite à piéger les trois hommes, causant notamment la mort de Hudson et de Mason.

Manuel Noriega n'a donc pas particulièrement apprécié le portrait qui a été fait de lui dans le jeu et surtout sans son autorisation, il dénonce le fait qu'il soit décrit comme "un kidnappeur, un meurtrier et un ennemi d'état" et demande, logiquement, une petite compensation financière sous forme de dommages et intérêts. C'est pas comme si Black Ops II avait fait un bide commercial, y'a quand même du pognon à en tirer.

Même si Activision s'est déjà défendu en expliquant que le personnage de Noriega est uniquement là dans un souci de réalisme, la série des Black Ops s'appuyant toujours sur des faits et des personnages historiques réels pour justifier son scénario.

Aujourd'hui agé de 80 ans, Manuel Noriega a, depuis 1990 et sa capture, passé le plus clair de son temps en prison. D'abord emprisonné aux États-Unis puis en France pour trafic de drogue et blanchiment d'argent, il a été extradé en 2011 au Panama où il purge actuellement une peine de prison pour violation des droits de l'homme, entre autres.

Ce n'est pas la première fois que Black Ops est remis en cause pour son utilisation de personnages historiques "sensibles". Cuba s'était déjà ému, en 2010, de la présence et de la tentative d'assassinat sur Fidel Castro dans le premier épisode.

Sources : Los Angeles Times via Journal du Gamer

Les 5 derniers commentaires

FT Roro
Le 22/07/2014 à 22:45
Merci XD
Daffytheduck
Le 19/07/2014 à 20:17

Citation


Il a que ça a faire ?

Bah, à mon avis, son quotidien ne doit pas être très palpitant.

Un peu comme l'actualité Call of Duty en ce moment...
Fr33Zz Jules
Le 19/07/2014 à 19:11
Il a que ça a faire ?
Aleflippy
Le 19/07/2014 à 11:38
Faut croire que dès qu'une boîte commence à prendre de l'ampleur,elles deviennent presque tyrannique...Puis c'est normal qu'ils aient perdu la bataille pour l'histoire de Scrolls! Tout comme King avec son histoire de "Candy" ,tu ne peux pas t'attribuer un nom commun!

Il y a des gens qui ferait vraiment tout pour se faire entendre et pour grapiller quelques piecettes...Dommage. Mais là je risque d'entrer dans le sujet des politiques économiques des grosses boîtes genre EA ou Activision et je divague .
Daffytheduck
Le 18/07/2014 à 14:19
Les avocats de Bethesda sont un peu des fanatiques en même temps.

Il n'y a qu'à voir comment ils ont fait chier Carmack et Oculus sous prétexte que du code leur appartenant aurait été utilisé pour la conception de l'Oculus Rift.

Ou, il y a quelques temps, les procédures lancées à l'encontre d'Interplay au sujet de la licence Fallout.

Pas très classe Bethesda.
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