La Games Convention 2008 a fermé ses portes hier après 4 jours d'annonces et de présentations en tout genre. Un salon très riche encore une fois et où le prochain Call of Duty n'était pas en reste puisqu'il y était jouable.
Voici un petit résumé de ce que l'on a pu apprendre par l'intermédiaire des previews de différents sites tel que
Gamekult,
IGN ou
Shacknews.
Ainsi on sait que
3 missions se dérouleront sur la petite île de Peleliu dans le Pacifique. Je vous invite à consulter
Wikipédia pour en apprendre un peu plus sur la bataille historique qui a eu lieu à cet endroit.
Dans la même veine,
3 niveaux se passeront à Berlin où on nous annonce les combats les plus sanglants et les plus impressionnants.
Le mode coopératif, qui a été donné à jouer à l'ensemble des journalistes, donne lieu à plusieurs explications. Toujours de 2 à 4 joueurs,
si l'un d'eux meurent il peut se faire réanimer par un des ses coéquipiers. Si tous les joueurs meurent, ils reviennent au dernier point de contrôle.
Un système de co-op concurrentiel a également été mis en place. Ainsi dans ce mode, toujours en coopératif, vous engrangez des points en tuant des ennemis ou bien en réanimant un de vos collègues tombés au combat, il y aura bien d'autres manières encore de gagner des points. Ce système
se basant sur le même principe que le mode arcade de Call of Duty 4.
Celui qui a le meilleur score à la fin de la mission, remporte la partie. Bien entendu, pour que ça reste du co-op et non du chacun pour soi, la mort vous fait perdre beaucoup de points et partir seul devant ne sera pas la meilleure solution, à l'inverse, réanimer un coéquipier augmentera considérablement votre score. Ce mode est, selon les testeurs, le plus attractif, même s'il peut s'avérer plus compétitif que coopératif au final.
Les missions alternent entre des
décors fermés et plus ouverts, pour des expériences de jeu différentes.
Toutes les previews soulignent l'incroyable ambiance que dégage le jeu,
les scripts sont bien choisis, au bon moment pour relancer l'action, et souvent inattendus.
Le titre de Treyarch se veut plus bourrin que Call of Duty 4, et c'est d'autant plus vrai lorsque l'on voit les soldats japonnais se jeter à corps perdu sur les soldats américains, si bien qu'on joue plus souvent de la baïonnette que du fusil par moment. Selon plusieurs testeurs, cet aspect kamikaze des soldats japonnais dans le jeu
bouscule quelque peu notre façon de jouer à un Call of Duty.
Le site Gamekult.com souligne par ailleurs
une certaine faiblesse de l'IA, d'autant plus vrai en co-op. Une de leur partie dans la Pacifique ressemblait selon eux à un Deatchmatch contre des bots pas très débrouillards, et ils n'ont eu qu'en de rares occasions le sentiment d'être vraiment inquiétés par l'IA. Gageons que la difficulté du jeu eut été peu élevées durant ces parties.
La campagne solo est
basée sur le thème de la vengeance. En effet, durant toute la durée du scénario, des cinématiques vous montreront les soldats Nazis ou Japonnais en train d'exécuter des civils et des prisonniers.
Par moment le jeu vous laissera le choix d'abattre des ennemis qui s'enfuient ou bien de les laisser partir.
Enfin, un point relevé dans la plupart des previews,
la qualité de la bande son. Elle colle parfaitement à l'action et plonge radicalement le joueur dans la bataille, d'autant plus si on possède le matériel sonore approprié, ce qui n'est pas toujours le cas. Un bon point pour Treyarch malgré tout.
Le développeur américain prouve au travers des différentes previews qu'il a
réussi à atteindre les critères d'ambiance et de mise en scène établit par Infinity Ward. Reste à savoir maintenant si le jeu dans son intégralité réussira à tenir en haleine le joueur comme la version test a su le faire. Et il serait peut être temps également d'évoquer un peu plus le mode multijoueur sur lequel le studio ne souhaite pas encore faire d'avantage de commentaires.
En conclusion, les avis convergent souvent mais les sentiments sont également partagés. Il y a du très bon dans ce Call of Duty mais les testeurs ont peur que ce ne soit finalement pas suffisant et que quelques imperfections, comme un lance-flamme un peu trop puissant, puissent gâcher les bonnes idées du soft.