On le sait tous, l’entrée dans la nouvelle ère a été marquée par la prise de conscience sur les questions d’environnement. Nous sommes plus enclins à trier, préserver, protéger et recycler...

On ignore d’ailleurs qu’Activision, et plus exactement Treyarch, a reçu la palme d’or pour son action écologiste de premier plan. Plus que toute autre entreprise de jeux vidéo, elle recycle à tour de bras et s’en vante.

Cette fois-ci, le souci de l’environnement est allé très loin puisque ce n’est pas moins de deux maps qui sont tirées d’épisodes précédents. Une de World at War, Dig, et une de Black Ops, Takeoff. Pour la première fois d’ailleurs, c’est une map DLC qui a été remasterisée.

Takeoff

Vous êtes nombreux à ne pas la connaitre puisqu’il s’agit de la remasterisation d’une map du pack First Strike de Black Ops, j’ai nommé... Stadium ! C’est un recyclage, certes, mais on peut souligner la qualité de cette reprise. A titre personnel, il m’a fallu du temps avant de me repérer dans ces couleurs inhabituelles, mais certains joueurs s’adapteront directement à ce nouveau théâtre.

Takeoff et Black Ops II font par ailleurs bon ménage puisque c’est une map très agréable à jouer. D’un côté, on a l’amer sentiment du travail fait à l’économie, de l’autre, on reconnait que c’est une bonne adaptation.

Pour cette map, une mitrailleuse légère type MK48 sera rudement efficace puisqu’elle vous permettra de ratisser le terrain à partir des couverts disséminés dans la map. La poignée ergonomique couplée à une crosse ajustable vous permettra d’utiliser cette arme même dans les zones de combat rapproché.

Dig

On se téléporte dans le passé avec la remasterisation d’une map de Call of Duty World at War. Malheureusement, je ne pourrai pas vous donner mon avis sur cette map, CoD WaW ne faisant pas partie de mes références. Aussi, pour moi, la découverte a été complète.

Cette map est très agréable, malgré sa petite taille, qui vous fera préférer les mitraillettes ou les fusils d’assaut.

Dans les modes à objectifs, foncez directement dans le camp ennemi pour les prendre de cours. Rien de plus efficace sur cette petite map qu’on traversera en un rien de temps.

Les décors et les couleurs sont relativement simples puisque les teintes sont peu variées. Par ailleurs, petite map oblige, on n’a pas vraiment le temps d’observer les décors.

Il s’agit d’une map nerveuse, à la très bonne jouabilité, mais on ne retrouve presque aucune inventivité.

Pod

On a souvent imaginé à quoi pouvait ressembler la ville du futur, qui fonctionnerait en indépendance, comme un véritable joyau de technologie. Mais qu’advient-il lorsque ce doux rêve n’est plus qu’un souvenir au fond de notre esprit, un champ de ruines aux alentours de Taipei ? On obtient une map qui claque !

Les décors de Pod sont relativement soignés, et on peut s’amuser à observer la représentation du futur version Treyarch. Là encore, on regrettera l’absence de couleurs qui découle du décor dévasté. On ne retrouve pour ainsi dire aucun plaisir visuel à cause de l’ambiance très neutre de la map. C’est cohérent avec le décor, mais c’est triste.

Reste à combler la tristesse par une nervosité versatile, qui ne sera pas toujours au rendez-vous. Certaines parties seront vraiment intéressantes et vous donneront envie de poursuivre l’expérience tandis que d’autres vous dégouteront quelque peu de cette map.

Qu’à cela ne tienne ! Ne vous en formalisez pas et rushez à travers les lignes ennemies pour afficher votre volonté d’une partie nerveuse. Vous vous prendrez certes quelques balles de sniper qui ne manqueront pas de mettre fin à votre course effrénée, mais l’intérêt d’une partie sur Pod réside dans ce que vous en ferez !

Frost

La dernière map de ce pack nous transporte dans une capitale européenne bien connue des français amateurs de substances pas très légales dans l’Hexagone. Je veux bien évidemment parler d’Amsterdam !

Et là, là, mes amis, on a poussé la représentation jusque dans ses moindres recoins. La ville représentée est très fidèle à ce qu’on pourrait trouver dans les rues d’Amsterdam, les armes à feu et les voitures typées américaines en moins. Du magasin de gouda au pont blanc typique, c’est un régal de parcourir cette map. On aurait presque envie de prendre une carte d’Amsterdam et de chercher Frost.

La map est également très bien montée et on apprécie les parties qui allient à merveille combat à distance au centre et sous le pont principal et le combat rapproché dans les nombreux abris de la carte.

Avis aux amateurs de contournements furtifs, n’oubliez pas de vous servir des bâtiments qui bordent la map pour passer inaperçu et surgir derrière les lignes ennemies.

Les fusils d’assaut, encore une fois, vous permettront les plus beaux carnages. Pensez à l’es équiper d’un viseur holographique ou d’une acog pour mieux vous en sortir à longue distance !

En définitive, et malgré les recyclages, on a bel et bien affaire au meilleur pack de Call of Duty Black Ops II. La jouabilité est au rendez-vous de même que la nervosité des parties. En revanche, c’est sur le plan créatif que ce dernier DLC accuse le coup.