Après quelques mois d'arrêt, Call of Duty Epic est de retour en cette période estivale avec un 4éme épisode consacré à Call of Duty World at War.

Malgré le succès de Call of Duty 4 et de son époque moderne, Treyarch avait déjà commencé à travailler sur un nouveau Call of Duty Seconde Guerre Mondiale.

Un choix qui ne fait pas pour autant de World at War un sous Call of Duty puisqu'il a apporté avec lui pas mal de petites choses sympathiques dont la fameux mode Zombies.

Côté campagne solo, Treyarch a une nouvelle fois cherché à sortir des sentiers battus et du sempiternel débarquement.

Après nous avoir fait vivre la bataille de Normandie dans Call of Duty 3, le studio s'est attaqué à un théâtre d'opération inédit pour la série, le Pacifique, avec le conflit Américano-Japonais.

Débuté en décembre 1941 suite à l'attaque de Pearl Harbor par les forces aéronavales japonaises, la guerre du Pacifique a été particulièrement sanglante et meurtrière. Elle s'est d'ailleurs terminée par les premières, et fort heureusement uniques, utilisations de la bombe atomique contre des populations civiles.

Les premiers mois du conflit furent à l'avantage des japonais qui bénéficiaient, en plus de l'effet de surprise, d'une supériorité aérienne sur les américains.

Il n'aura cependant fallu que quelques mois aux États-Unis pour inverser la tendance et pour commencer à mettre à mal les positions japonaises dans le Pacifique et à reprendre les différents territoires conquis par l'Armée Impériale nipponne.

La troisième mission de Call of Duty World at War, Atterrissage forcé, nous envoie donc le 15 septembre 1944 sur l'île de Peleliu

Située à l'est des Philippines, Peleliu a été le lieu de l'une des batailles les plus meurtrières du théâtre Pacifique. L'offensive américaine sur l'île avait pour but de neutraliser l'aviation japonaise sur place. Aviation qui ne représentait à vrai dire déjà plus grand chose.

Au final, ce sont 3 mois d'affrontements au total sur Peleliu qui coûtèrent la vie à plus de 2000 soldats américains et près de 11 000 japonais. Un constat tragique quand on sait que Les Marines prévoyaient de prendre possession de l'île en 4 jours seulement.

Comme dans Call of Duty 3, Treyarch s'est attaché à raconter une histoire dans l'Histoire. On suit ainsi, durant toute la campagne du Pacifique, Sullivan, Roebuck, Polanski et Miller, 4 soldats de la 1er division des Marines âgés d'à peine 30 ans mais déjà vétérans de la guerre.

La mission débute juste après le débarquement sur Peleliu et alors que le chef de la petite escouade, le sergent Sullivan, vient d'être tué par un soldat japonais. Dans la peau du soldat Miller, on répond désormais aux ordres du sergent Roebuck qui a pris le commandement de l'unité.

L'objectif des Marines est de neutraliser les canons anti-aériens japonais afin de dégager la voie à l'aviation américaine. Tanks, avions, lances-flammes, lances-roquettes, tranchés, bunkers, attaques banzaï... une mission particulièrement complète et forcement épique.

Call of Duty World at War reste à ce jour le Call of Duty le plus sombre et le plus sanglant de la série.

Anecdote : C'est l'acteur Kiefer Sutherland (Jack Bauer dans 24) qui double le sergent Roebuck dans la version originale du jeu. Patrick Bethune, son doubleur français attitré et un habitué du doublage de jeux vidéo, est bien entendu de la partie dans la version française.