Troisième épisode de Call of Duty Epic, notre sélection des missions les plus épiques de Call of Duty.

Retour en 1942 cette fois-ci et de nouveau à Stalingrad avec Call of Duty 2.

Sorti en novembre 2005, Call of Duty 2 a marqué l'arrivée de la série sur Xbox 360 et sur console de nouvelle génération par la même occasion.

CoD 2 est d'ailleurs devenu le titre le plus populaire du lancement de la console de Microsoft s'écoulant à plus de 250 000 exemplaires durant sa première semaine de commercialisation.

Cela peut paraître dérisoire aujourd'hui par rapport aux nouveaux opus mais on estimait à l'époque que près de 77% des acheteurs d'une Xbox 360 ont aussi acheté le jeu. Chacun ayant donc largement bénéficié de l'autre.

Véritable vitrine technologique pour la nouvelle console, le jeu arborait un tout nouveau moteur graphique, l'IW Engine 2.0, une version fortement améliorée de l'Id Tech 3 du premier Call of Duty et qui fera date dans l'histoire de la licence puisqu'il est encore utilisé.

Se déroulant de nouveau durant la Seconde Guerre Mondiale, Call of Duty 2 peut être considéré comme la version next gen du premier. Le but d'Infinity Ward a toujours été de faire plus. Plus beau, plus spectaculaire, plus hollywoodien, plus réaliste, plus impressionnant... et le résultat est effectivement à la hauteur de ses ambitions.

En réalité, et nous le savons à présent, Infinity Ward ne voulait pas continuer dans la Seconde Guerre Mondiale. Le studio cherchait déjà à changer d'époque et ce Call of Duty 2 aurait du normalement s’appeler... Modern Warfare.

Plus que tout, IW voulait également développer sur Xbox 360 et être l'un des premiers développeurs à sortir un jeu sur cette console.

Mais Activision n'était pas vraiment de cet avis. Selon l'éditeur, changer d'époque aurait été préjudiciable et la Seconde Guerre Mondiale semblait bien plus vendeur.

Le deal pour les deux parties était donc pour Activision d'offrir un kit de développement Xbox 360 à Infinity Ward si, et seulement si, Call of Duty 2 se déroulait encore durant la Seconde Guerre Mondiale. Les développeurs d'IW pourraient ensuite faire ce qu'ils veulent pour un prochain épisode.

Malgré ce petit différend, Infinity Ward s'est attaché à créer un jeu de grande qualité qui va poser les bases des suivants.

Call of Duty 2 est le premier jeu de la série découpé en actes bien distincts.

3 campagnes séparées, indépendantes et chronologiques ayant toutes pour contexte la Seconde Guerre Mondiale.

Et justement, le premier acte nous envoie en Russie en 1941, alors que l'Allemagne vient de briser le pacte de non agression qu'elle avait signée avec les soviétiques.

Près de 7 millions de soldats allemands vont se lancer à la conquête de la mère patrie de Staline, l'opération Barbarossa et les fameuses techniques de la blitzkrieg.

Prise de cours et en pleine reconstruction, l'Armée Rouge va reculer jusqu'à Stalingrad, lieu de la deuxième mission du jeu que nous présentons ici.

Nous sommes le 2 décembre 1942, dans la peau du soldat Vassili Ivanovitch Koslov.

Le débarquement des forces russes en septembre sur les rives de la Volga a été un succès et les combats font désormais rage en plein cœur d'une ville de Stalingrad complètement dévastée.

Se battant avec acharnement pour conserver le contrôle de la ville, les soldats allemands ne vont pas résister bien longtemps face à la détermination de l'Armée Rouge qui rassemble de plus en plus d'hommes... et de femmes. Car comme on peut le voir dans cette mission, et c'est assez rare dans un Call of Duty pour être souligné, quelques femmes prennent part au combat à nos côtés durant la campagne russe.

Dans cette mission, l'objectif est simple, repousser les forces allemandes hors de la ville, quitte à aller les chercher dans leurs derniers retranchements.

Plus intense, plus rythmé et plus épique, Call of Duty 2 reste l'un des tous meilleurs épisodes de la série.

Mission Démolition de la campagne russe de Call of Duty 2

Anecdote : Il y eut une mini polémique au moment du lancement de Call of Duty 2. En effet, un spot TV, réalisé par un studio externe, présentait ce qui ressemble à une scène de gameplay mais avec des graphismes bien différents de ceux du jeu final, un spot qui fut donc considéré comme une publicité mensongère par certains acheteurs. Activision s'était défendu de cette accusation en expliquant qu'il n'a jamais été question de présenter du gameplay mais simplement le contexte du jeu.

Et c'est sur cette petite anecdote qu'on se quitte aujourd'hui.

On se retrouve bientôt pour un nouvel épisode de Call of Duty Epic.

En attendant, bon jeu.