Avant l'annonce officielle de Black Ops 2, quelques journalistes ont eu l'occasion de voir une démonstration du jeu et nous en rapportent naturellement quelques précieuses infos.

Première chose qui ressort de cette présentation, la crédibilité des environnements. Treyarch n'en a semble-t-il pas trop fait à ce niveau et si on retrouve bien des hologrammes un peu partout, le reste représente tout à fait ce que pourrait  être notre futur.

Pareil du côté de l'armement avec des éléments à la fois familier et inédits. Les lances-roquettes n'ont par exemple pas beaucoup évolué mais les fusils d'assaut offrent plus de puissance et les grenades sont envoyées plus loin.

Si la majorité de l'action se déboulera en 2025, Treyarch nous a tout de même concocté quelques retours dans le passé afin de présenter la genèse du grand méchant de l'intrigue, Raul Menendez, appelé à être l'une des nouvelles figures emblématiques de la série à l'instar de Makarov.

L'une de ces missions nous enverra ainsi dans les années 80, en Afghanistan, lors d'une rencontre secrète entre les forces chinoises et les Moudjahidines bien décidés à mettre à mal les positions soviétiques de la région. C'est d'ailleurs durant cette mission qu'on découvrira la fameuse séquence à cheval du trailer.

Les détails des opérations de l'époque restent pour l'instant floues mais l'aventure sera régulièrement ponctuée par ce genre de flashbacks.

Parce que Black Ops 2 est bien la suite directe du premier et ces retours en arrière sont là pour combler les 50 ans de vide scénaristique qui séparent les deux épisodes.

C'est pour cette raison qu'on retrouve notre bon vieux Frank Woods désormais âgé de 95 ans.

Treyarch apprécie l'idée d'avoir un conteur pour ses histoires, on avait Alex Mason et son interrogatoire dans le premier, on aura les souvenirs de Frank Woods dans le second, et nul doute qu'il nous expliquera comment il a pu survivre à une explosion.

En parlant de ce cher Mason, il reprend lui aussi son rôle et c'est à travers ses yeux que se joue le niveau cité plus haut. Et comme cela ne suffisait pas, pour les missions de l'an 2025 c'est avec... David Mason que nous jouerons, le fiston.

Black Ops 2 ne devrait donc pas se contenter de nous propulser dans le futur, il devrait aussi répondre aux nombreuses zones d'ombre du premier.

Mais Treyarch ne s'est pas contenté de bâtir un scénario à travers le temps, le studio a également revu la manière de progresser dans la campagne solo.

Fini l'enchaînement bête des missions, il va désormais falloir faire des choix à certains moments clés de l'intrigue.

Et ces choix auront un impact sur les personnages qui nous entourent ainsi que sur la suite des évènements. L'échec d'une mission ne signifiera pas nécessairement la fin du jeu mais déclenchera tout simplement un nouvel élément dans le scénario.

L'idée d'un scénario à embranchement et d'une campagne à choix multiples est alléchante et on espère qu'elle sera à la hauteur de ses ambitions.

Treyarch souhaite, grâce à ce système, augmenter le pourcentage de rejouabilité de sa campagne en poussant le joueur à recommencer le jeu en prenant d'autres directions.

En plus cette aventure new look, Treyarch a préparé un sous-mode au solo appelé Strike Force. Se déroulant en parallèle de la campagne, ce mode met en scène des escouades de Black Ops dans différentes missions à travers le globe.

Sa particularité ? Nous permettre de switcher à tout moment entre les hommes sur le terrain et différents drones mais aussi et surtout un centre de commandement bardé d'écrans qui nous offre la possibilité de contrôler l'ensemble du champ de bataille à la manière d'un jeu de stratégie en temps réel.

Un concept qui rappelle fortement celui de la mission en Blackbird du premier Black Ops, mais bien plus poussé et complètement libre.

On peut à loisir prendre le contrôle d'un personnage ou d'un drone, passer par le centre de commandement puis revenir dans la peau d'un soldat. De quoi varier l'expérience de jeu et toujours dans cette optique de rejouabilité voulue par les développeurs.

La liberté semble d'ailleurs être le maître mot du studio sur cet opus.

Dans une autre séquence présentée aux journalistes, le joueur prend le contrôle d'un avion de chasse FA-38 (encore à l'état de concept à l’heure actuelle) et la bataille aérienne qui s'en est suivie ne semblait absolument pas scriptée et linéaire comme cela a pu être le cas par le passé.

Ça ne veut pas dire que les séquences de rail shooting pures et dures ne sont plus présentes, on ne se refait jamais complètement, mais elles sont juste moins nombreuses et plus variées.

Bien évidemment et depuis World at War, on n'évoque pas un Call of Duty de Treyarch sans aborder le mode Zombies, il justifie pour beaucoup presque à lui seul l'achat du jeu.

Dans ces conditions, et comme le reste du titre, le mode a subi d'importants changements et de l'avis même de Mark Lamia, le patron du studio, c'est le plus gros et le plus ambitieux mode Zombies de la série. On en attendait certes pas moins même si ça reste encore et toujours des zombies.

Face au succès du mode, Treyarch a en effet décidé de donner carte blanche à son équipe chargée de le développer.

On nous promet dés lors deux fois plus de zombies à l'écran et un mode toujours jouable en coopératif mais jusqu'à 8 joueurs cette fois-ci (peut être pas sur le même écran par contre ou alors va falloir scinder sévère...).

De nouveaux modes de jeu mettant en scène nos morts-vivants préférés devraient également être de la partie. A suivre...

Passons maintenant à la technique.

On l'aura remarqué avec le trailer, le moteur graphique n'a pas vraiment évolué.

Pourtant il semble que le jeu soit tout de même un cran au dessus que son prédécesseur, avec l'ajout d'une plâtrée d'effets et de détails en tout genre.

Treyarch nous garantit que le titre tournera à 60 images par seconde en toute circonstance et travaille à l'ajout d'effets DirectX 11 pour la version PC. 

La présence de serveurs dédiés n'a par contre pas été confirmée sur PC.

Treyarch reconnaît la flexibilité de ce système et sa pérennité, d'autant que l'architecture existe déjà puisqu'ils étaient présents sur le premier Black Ops, mais le studio réfléchit encore à la manière de les intégrer. La sécurité est une des priorités des développeurs tout comme l'ajout de mesures anti-triches concrètes.

Il va falloir attendre un peu avant d'en savoir plus sur l'avancée de cette partie du jeu. Le mode LAN est quant à lui confirmé par Mark Lamia sur PC.

Et le multijoueur dans tout ça ?

Pas d'infos précises pour le moment mais deux grands axes de travail pour Treyarch, l'eSport et le social gaming.

Après 9 épisodes, les développeurs se sont enfin rendus compte que la série avait du potentiel en compétition et ils cherchent à développer cet aspect.

Quant au social gaming, eh bien ça passera comme prévue par une évolution de Call of Duty Elite et des interactions plus nombreuses entre le jeu et le service. Pas de confirmation non plus pour la version PC de Elite ceci dit.

Rien pour le moment côté gameplay mais Activision prévoit comme à son habitude de diffuser un trailer multijoueur, certainement à l'occasion du salon de l'E3, du 5 au 7 juin prochain, on devrait alors y voir plus clair.

Voilà pour ce premier tour d'horizons des différentes infos recueillies ici et là sur le jeu.

Comme souvent il y a beaucoup d'enthousiasme à l'annonce d'un nouveau titre et beaucoup de promesses, qui ne sont pas toujours au rendez-vous au final. Il faut savoir rester prudent sans forcement tomber dans un excès de pessimisme.

Les évolutions de ce Black Ops 2 paraissent alléchantes et on a hâte désormais d'en savoir un peu plus, notamment en ce qui concerne le multijoueur et les nouveautés du mode Zombies. Les semaines à venir risquent d'être riches en enseignements.

Sources : Computer and Video Games :  Preview

PC Gamer : Interview, DirectX11, Preview