Vos impressions
Oeil de Lynx
09 November 2010 - 00:06
Salut à tous,
Ce sujet à pour but de vous permettre de discuter sur le jeu, ce que vous en pensez, ce qui vous plait, déplait, aussi bien en solo, multi, Zombies
Le débat reste ouvert, respectez les opinions de chacun et les points de vue. A vos commentaires
Topic unique, les éventuels sujets équivalent seront supprimés.
Ce sujet à pour but de vous permettre de discuter sur le jeu, ce que vous en pensez, ce qui vous plait, déplait, aussi bien en solo, multi, Zombies

Le débat reste ouvert, respectez les opinions de chacun et les points de vue. A vos commentaires

Topic unique, les éventuels sujets équivalent seront supprimés.
Nynjamek
07 December 2010 - 09:49
Je jouais à MW2 sur 360, et après un an de jeu, et vers la fin, les parties donnaient a 2 ou 3 variantes près:
Début du jeu, me fais tuer par une semtex arrivée de chais pas ou. Respawn, 25 mètres plus loin, un LG, et chuis mort. Respawn, 150-200 m plus loin, me fais tuer par un type qui apparît derriere moi, sans insertion tactique. Respawn, lg. Respawn, reLG. Respawn, je me fais tuer par un mec avec commando cut tactique. Respawn, ENFIN un frag (grace au martyre).
Pourtant je m'évalue comme un joueur moyen, ni PGM, ni totalement nul, mais faut croire qu'eviter les grenades, les patates et les roquettes défie la plupart des lois de la physique...
Black ops m'a apparu comme une délivrance, il ne m'est encore jamais arrivé des faire une série de mort supérieure a 5, ce qui m'arrivait a chaque partie de MW2.
Début du jeu, me fais tuer par une semtex arrivée de chais pas ou. Respawn, 25 mètres plus loin, un LG, et chuis mort. Respawn, 150-200 m plus loin, me fais tuer par un type qui apparît derriere moi, sans insertion tactique. Respawn, lg. Respawn, reLG. Respawn, je me fais tuer par un mec avec commando cut tactique. Respawn, ENFIN un frag (grace au martyre).
Pourtant je m'évalue comme un joueur moyen, ni PGM, ni totalement nul, mais faut croire qu'eviter les grenades, les patates et les roquettes défie la plupart des lois de la physique...
Black ops m'a apparu comme une délivrance, il ne m'est encore jamais arrivé des faire une série de mort supérieure a 5, ce qui m'arrivait a chaque partie de MW2.
HHhH
07 December 2010 - 18:32
Nynjamek, le 07 December 2010 - 09:49, dit :
Je jouais à MW2 sur 360, et après un an de jeu, et vers la fin, les parties donnaient a 2 ou 3 variantes près:
Début du jeu, me fais tuer par une semtex arrivée de chais pas ou. Respawn, 25 mètres plus loin, un LG, et chuis mort. Respawn, 150-200 m plus loin, me fais tuer par un type qui apparît derriere moi, sans insertion tactique. Respawn, lg. Respawn, reLG. Respawn, je me fais tuer par un mec avec commando cut tactique. Respawn, ENFIN un frag (grace au martyre).
Pourtant je m'évalue comme un joueur moyen, ni PGM, ni totalement nul, mais faut croire qu'eviter les grenades, les patates et les roquettes défie la plupart des lois de la physique...
Black ops m'a apparu comme une délivrance, il ne m'est encore jamais arrivé des faire une série de mort supérieure a 5, ce qui m'arrivait a chaque partie de MW2.
Début du jeu, me fais tuer par une semtex arrivée de chais pas ou. Respawn, 25 mètres plus loin, un LG, et chuis mort. Respawn, 150-200 m plus loin, me fais tuer par un type qui apparît derriere moi, sans insertion tactique. Respawn, lg. Respawn, reLG. Respawn, je me fais tuer par un mec avec commando cut tactique. Respawn, ENFIN un frag (grace au martyre).
Pourtant je m'évalue comme un joueur moyen, ni PGM, ni totalement nul, mais faut croire qu'eviter les grenades, les patates et les roquettes défie la plupart des lois de la physique...
Black ops m'a apparu comme une délivrance, il ne m'est encore jamais arrivé des faire une série de mort supérieure a 5, ce qui m'arrivait a chaque partie de MW2.
euh...t'est sur quand tu dit que tu t'est fait tuer par un couteau tactique ?
yen a pa dans B.O.

Nynjamek
07 December 2010 - 21:22
le premier paragraphe est un résumé de MW2:
Ca fait plaisir d'être lu en entier
Citation
Je jouais à MW2 sur 360, et après un an de jeu, et vers la fin, les parties donnaient a 2 ou 3 variantes près:
Ca fait plaisir d'être lu en entier

aFlFr4g
08 December 2010 - 13:18
Tres bon multi avec de belle maps (Hanoi , Firing Range , Villa etc ...) ainsi que de tres bonne armes .
Pour ma part , je prefere ce nouveau call of duty a modern warfare 2 .
Un mode zombie autant attractif que celui de Call of duty 5 .
Les modes match a pari sont assez bon , en resume , un tres bon jeu a avoir coute que coute pour tout les fans de FPS !!!
Pour ma part , je prefere ce nouveau call of duty a modern warfare 2 .

Les modes match a pari sont assez bon , en resume , un tres bon jeu a avoir coute que coute pour tout les fans de FPS !!!
val62360
14 December 2010 - 22:11
serieux coment voulez vous aimer un jeux quand on ce fait jeter des partie
MERCIIIIIIIIIIII la co de black ops vive cod 4 ^^ il y aura jamais mieux
MERCIIIIIIIIIIII la co de black ops vive cod 4 ^^ il y aura jamais mieux
HHhH
14 December 2010 - 22:20
Je fais une tres grosse rectification sur B.O. :
matchmaking a chi*$ !
j'aie attendut 1 heure et je n'ai jouée que 2 partie et demi
(MME)
1ere partie trouvée: sa plante durant le telechargement.
2eme partie trouvée:sa bug tout le monde se faire exclure.
3eme partie trouvée:enfin une partie!mais bientot sa bug en millieu de partie (obliger d'eteindre la PS3)
4eme partie trouvée: comme la 2eme!
5eme partie trouvée:2 PARTIE EN ENTIERE!!!!
(a la fin on est tous viré
)
6eme partie trouvée:comme la 2eme et la 4eme.
suite: ---> mode zombie
SA BUG A LA MANCHE 14!!!
suite: ---> jme barre de la console...
le matchmaking est atroce! 8fois sur 10 sa plante!
mais bon...je trouve le gameplay toujours aussi bon
matchmaking a chi*$ !
j'aie attendut 1 heure et je n'ai jouée que 2 partie et demi

1ere partie trouvée: sa plante durant le telechargement.
2eme partie trouvée:sa bug tout le monde se faire exclure.
3eme partie trouvée:enfin une partie!mais bientot sa bug en millieu de partie (obliger d'eteindre la PS3)
4eme partie trouvée: comme la 2eme!
5eme partie trouvée:2 PARTIE EN ENTIERE!!!!


6eme partie trouvée:comme la 2eme et la 4eme.
suite: ---> mode zombie
SA BUG A LA MANCHE 14!!!

suite: ---> jme barre de la console...
le matchmaking est atroce! 8fois sur 10 sa plante!
mais bon...je trouve le gameplay toujours aussi bon

Altairo-45
20 December 2010 - 21:17
Moi,je trouve qu'il est bien :
Bonne armes(bien réaliser)
Carte(beau graphisme)
Zombie(ya de l'action ^^)
Match à Paris(assez intéréssant)
Bonne armes(bien réaliser)
Carte(beau graphisme)
Zombie(ya de l'action ^^)
Match à Paris(assez intéréssant)
MetaSpiritual
21 December 2010 - 15:30
Pour ma part :
Niveau solo : je le trouve assez bien, sachant que j'apporte peu d'intérêt au mode solo d'un FPS.
Niveau multi : je le trouve génial car : - j'ai jamais de lag/freeze ( sauf quand on lance une frappe de napalm sur Submit ...)
- jamais de déconnection durant une partie et si l'hôte qui la partie le changement ce fait rapidement sans plantage ( très raer que ça plante )
-aucune difficulté à rejoindre les parties et je rejoins très rarement une partie commencé depuis plus de 3 minutes
-Le retour des serveurs dédiés ( clin d'œil au pciste
)
-Une réorganisation des atouts (par rapport a MW2) : plus de marathon/poids léger/commando avec couteau tactique sur USP45.Suppression de "Force d'opposition" et tous les atouts disponibles dés le niveau 1
-une multitude de challenge et des contrats renouvelé regulierement.
-Un très grand nombre de statistiques ( un peu comme dans la série des Halo)
-Une personnalisation avancée des armes avec un grand choix d'accessoire/Camo/couleur viseur/... Et aussi la création d'image de joueur. (En passant Treyarch a commencé a prendre des sanctions contre les images de joueur : avec des collègues on a dénoncer un ami pour son image obscène et il a été banni 48h00 du multi de CoD BO )
-Le système de CoD point que je trouve sympa : au début on peux pas tout débloquer faut bien choisir suivant son style de jeu.
-Plus d'insertion tactique en chacun pour soi : fini les kikoo qui fesais leurs nuke ou headshot planqué dans un coin.
-les séries de victimes qui sont comptabilisé seulement par les frags à l'arme (claymore/C4/grenades comprit)
-Les respawn : depuis la dernière MaJ je ne réapparait plus juste à coté des ennemis ( gros point négatif du jeu avant la MaJ quand même )
Moins génial car : - les voix des personnages qui crient un peux trop souvent/trop fort lors des partie ce qui trahis notre position.
- Les RC-XD : je déteste ces petites voitures, je préfère prendre un drone, qui est plus utile pour la team qu'un jouet télécommandé.
-surement 2/3 packs DLC qui vont être payant 15€ chacun ce qui revient à une majoration de 65% du prix du jeu.
-La mentalité de la plupart des joueurs est toujours aussi pourrie : encore hier soir je me suis fait insulté de noob parce que soit disant je tué les mecs en 2 balles avec mon ak74u.... (désolé pour eux si je sais mieux viser...)
Je ne parle volontairement pas des QuickScope au snip, sujet a polémique dont on a déjà fait le tour.
voila ce que je pense de ce jeu.
Niveau solo : je le trouve assez bien, sachant que j'apporte peu d'intérêt au mode solo d'un FPS.
Niveau multi : je le trouve génial car : - j'ai jamais de lag/freeze ( sauf quand on lance une frappe de napalm sur Submit ...)
- jamais de déconnection durant une partie et si l'hôte qui la partie le changement ce fait rapidement sans plantage ( très raer que ça plante )
-aucune difficulté à rejoindre les parties et je rejoins très rarement une partie commencé depuis plus de 3 minutes
-Le retour des serveurs dédiés ( clin d'œil au pciste

-Une réorganisation des atouts (par rapport a MW2) : plus de marathon/poids léger/commando avec couteau tactique sur USP45.Suppression de "Force d'opposition" et tous les atouts disponibles dés le niveau 1
-une multitude de challenge et des contrats renouvelé regulierement.
-Un très grand nombre de statistiques ( un peu comme dans la série des Halo)
-Une personnalisation avancée des armes avec un grand choix d'accessoire/Camo/couleur viseur/... Et aussi la création d'image de joueur. (En passant Treyarch a commencé a prendre des sanctions contre les images de joueur : avec des collègues on a dénoncer un ami pour son image obscène et il a été banni 48h00 du multi de CoD BO )
-Le système de CoD point que je trouve sympa : au début on peux pas tout débloquer faut bien choisir suivant son style de jeu.
-Plus d'insertion tactique en chacun pour soi : fini les kikoo qui fesais leurs nuke ou headshot planqué dans un coin.
-les séries de victimes qui sont comptabilisé seulement par les frags à l'arme (claymore/C4/grenades comprit)
-Les respawn : depuis la dernière MaJ je ne réapparait plus juste à coté des ennemis ( gros point négatif du jeu avant la MaJ quand même )
Moins génial car : - les voix des personnages qui crient un peux trop souvent/trop fort lors des partie ce qui trahis notre position.
- Les RC-XD : je déteste ces petites voitures, je préfère prendre un drone, qui est plus utile pour la team qu'un jouet télécommandé.
-surement 2/3 packs DLC qui vont être payant 15€ chacun ce qui revient à une majoration de 65% du prix du jeu.
-La mentalité de la plupart des joueurs est toujours aussi pourrie : encore hier soir je me suis fait insulté de noob parce que soit disant je tué les mecs en 2 balles avec mon ak74u.... (désolé pour eux si je sais mieux viser...)
Je ne parle volontairement pas des QuickScope au snip, sujet a polémique dont on a déjà fait le tour.
voila ce que je pense de ce jeu.
Psykokwak57
21 December 2010 - 21:21
Que dire sur mon premier call of en ligne ?? Hum ...
Vraiment sympa niveau map, avec des armes et accessoires qui font rever !!!
MAIS.. oui il y a un mais
Beaucoup de bug de connexion ou d'hotes ..
Les coups de couteau pas toujours très réaliste ...
Des accessoires à enlever ! Lance grenades :@
Sinon je le trouve sympa et j'ai pas honte de dire que je suis un geek depuis que je l'ai !!
Vraiment sympa niveau map, avec des armes et accessoires qui font rever !!!
MAIS.. oui il y a un mais
Beaucoup de bug de connexion ou d'hotes ..
Les coups de couteau pas toujours très réaliste ...
Des accessoires à enlever ! Lance grenades :@
Sinon je le trouve sympa et j'ai pas honte de dire que je suis un geek depuis que je l'ai !!

ludycod
22 December 2010 - 14:18
Black Ops est un bon jeu, surtout pour son mode zombie. Mais il n'est pas à la hauteur de MW2.
Guiiiz
22 December 2010 - 21:33
Mais alors, c'est quoi tous ses problemes pour rejoindre une partie zombie? Mais allez Treyarch j'ai bien aimé votre travail mais la...
Pour moi le multi normal c'est pas du tout complique, parfois en cherchant des parties zombies je trouve mes coequipiers mais souvent le salon de jeu se ferme!
J'adore jouer aux zombies, même plus qu'au multi normal, mais faut quand même qqch qui ne soie pas très ennuyante d'attendre, si possible. Si c'est pas le souci des zombies, j'adore Black Ops.
Pour moi le multi normal c'est pas du tout complique, parfois en cherchant des parties zombies je trouve mes coequipiers mais souvent le salon de jeu se ferme!
J'adore jouer aux zombies, même plus qu'au multi normal, mais faut quand même qqch qui ne soie pas très ennuyante d'attendre, si possible. Si c'est pas le souci des zombies, j'adore Black Ops.
aCID x NiNjA x92
23 December 2010 - 14:22
Véritable enjeu pour Activision, la licence Call of Duty est depuis déjà quelques années dévolue à deux développeurs : Infinity Ward, son créateur, et Treyarch, qui s'occupe depuis 2006 des volets impairs de la série - les moins bons, en fait. Après quatre ans de garde partagée, le second couteau pourrait néanmoins enfin tenir sa chance avec Call of Duty : Black Ops, dont le lancement est accompagné d'une campagne marketing au moins équivalente à celle d'un épisode Infinity Ward. Surtout, le studio s'est enfin décidé à lâcher la Seconde Guerre mondiale et nous livre un épisode libéré de pas mal de contraintes historiques. Et ça se ressent...
De la confiture à des cochons
17 avril 1961, baie des Cochons, Cuba. Infiltrés dans l'armée des mercenaires chargés de renverser le gouvernement castriste, des agents de la CIA s'apprêtent à pénétrer la demeure de Fidel Castro afin de mettre définitivement hors d'état de nuire le tout jeune Líder Máximo. Aussi ratée que le débarquement lui-même, l'opération se solde - dans des conditions assez rocambolesques - par la capture d'Alex Mason, qui sera malgré les apparences notre héros du jour. Prisonnier des geôles soviétiques, après un échange de bons procédés avec l'U.R.S.S., il parviendra à s'évader du goulag de Vorkouta grâce à l'aide de Viktor Reznov, déjà aperçu dans World at War, avant de plonger en pleine guerre du Vietnam, où surgiront les premières rumeurs d'un gaz bactériologique préparé par les Russes. De Baïkonour à Cuba, en passant par la guerre du Vietnam, des premières échauffourées jusqu'à l'offensive du Têt, on verra incontestablement du pays et on cotoiera même quelques têtes connues, avec Kennedy et Nixon en guest stars.
On l'aura compris, Black Ops tente un pari osé : nous plonger dans une période historique précise (ici, la guerre froide durant les années 60, du débarquement de la baie des Cochons à la guerre du Vietnam), mais en y introduisant des enjeux de pure fiction. Largement inspirée des deux Modern Warfare, avec un peu moins d'audace scénaristique et surtout nettement moins de maîtrise, la narration tente de mêler harmonieusement bourbier vietnamien, danger communiste et un zeste de menace terroriste, sans toujours bien y parvenir. Organisée autour de l'interrogatoire de Mason par les services américains, fil rouge omniprésent mais dont on ne sait pas grand-chose, la campagne se veut complexe et mature, mais Treyarch s'empêtre parfois dans les différentes facettes du scénario, riche en trames et en sous-trames pas toujours bien amenées. De cet imbroglio qui ferait passer le scénario de Syriana pour une fable de la Fontaine, on parviendra néanmoins - entre deux hurlements de Mason - à cerner l'essentiel, jusqu'au dénouement qui réussit plus ou moins à réassembler les pièces du puzzle.
Alleluia
Mais avant de connaître le fin mot de cette palpitante histoire, encore va-t-il falloir faire avancer les choses, fusil au poing. Là encore, l'influence des Modern Warfare sur le travail de Treyarch est patente, et on ne s'en plaindra pas forcément. Variée, très variée, dans les lieux traversés mais également dans les situations, la campagne mêle assez habilement les batailles de masse et les phases d'infiltration, assez nombreuses forcément vu le thème abordé. Chaque début de mission, ou presque, sera ainsi l'occasion d'avancer à pas feutrés, couteau entre les dents ou silencieux vissé sur le canon, pour une séquence d'élimination discrète des ennemis assez classique. Puis, comme rien ne semble jamais se dérouler comme prévu chez les forces spéciales, une explosion ou une alarme se déclenchent et notre héros et ses acolytes se retrouvent obligés d'en découdre, vidant des villages entiers de leurs occupants par la toute puissance de leur fusil d'assaut.
La recette n'est pas nouvelle, mais elle fonctionne encore grâce au soin apporté à la mise en scène - et aux scripts, bien sûr. Pierre angulaire du gameplay Call of Duty, ces merveilles du game design moderne font encore ici leur oeuvre et donnent à l'aventure une saveur particulière. Comment ne pas être sous le choc quand un géant soviétique se jette spontanément sous une porte blindée pour nous ouvrir le passage, quitte à y laisser la vie ? De la même manière, difficile de ne pas verser sa petite larme d'émotion quand on voit un coéquipier surgir d'une fenêtre, pendu au bout d'une corde, et s'écraser sur la frêle silhouette d'un homme en patrouille, à l'instant même où on pénètre dans une pièce. Tout cela apporte pas mal de vie au jeu, et place bien sûr le joueur au centre de l'action. Là encore, Treyarch n'a cependant pas dépassé le maître Infinity Ward, et la mise en scène n'atteint pas la démesure des volets précédents. De même, le level design n'affiche pas la même maîtrise, avec des niveaux souvent sans grand relief ou grande surprise, et l'I.A. aurait mérité un peu plus de travail : on voit ainsi régulièrement des coéquipiers et des ennemis se croiser tranquillement, sans se tirer dessus. C'est d'autant plus gênant qu'ils ont, assez souvent, la même tête.
Mais on se laisse agréablement porter tout de même par cette campagne, certes assez courte, mais sans vrai temps mort et sans doute un peu plus longue que celle de Modern Warfare 2, avec cette fois 6 à 7 heures de jeu au compteur. A défaut de surpasser son prédécesseur dans la narration, la mise en scène ou le grand spectacle, Black Ops a des atouts à faire valoir, dans l'utilisation des véhicules notamment. Bien plus présents et variés (motos, tanks, jeeps, vedettes, hélicos...), ils sont aussi mieux utilisés et servent de supports à des séquences assez réussies. On appréciera ainsi le comportement de l'hélicoptère, qui mêle direction automatique et commandes manuelles pour un résultat très réussi, ou quelques moments de bravoure bien sentis aux commandes d'un bateau... même si la bande-son utilisée par le développeur pour cette séquence, le Sympathy for the Devil des Rolling Stones, n'est sans doute pas pour rien dans l'intérêt que l'on porte à cette mission.
Toujours mieux à deux
Mais Treyarch s'est également penché sur le multijoueur du titre, et avec talent. La base du gameplay Call of Duty en multi n'a certes pas fondamentalement changé avec cet épisode, et on retrouve donc un système d'expérience permanent, des perks/atouts et autres armes à débloquer, le tout dans une tripotée de modes de jeux. Par ailleurs, une quinzaine de cartes sont proposées avec le jeu, pour la plupart basées sur les décors de la campagne, et elles sont d'assez bonne qualité. On notera aussi l'apparition d'extensions à rajouter sur les armes, comme un lance-flammes - pas sûr que cela suffise à compenser le feeling toujours un peu moyen des armes, des différents shotgun notamment.
Mais le développeur a souhaité apporter quelques nouveautés bien senties, et les joueurs accueilleront donc (avec un peu de circonspection) un système d'argent, qui permet d'acheter ce qu'on débloquait normalement avec l'expérience. Le principe n'a rien de fulgurant, mais il permet d'introduire quelques modes de jeu particuliers, centrés autour des paris : en misant un peu d'argent, les joueurs doués (ou chanceux) qui gagneront suffisamment de manches repartiront avec un vrai pactole, qui leur permettra d'investir encore plus vite et de grimper les échelons quatre à quatre. De quoi motiver les joueurs un peu hardcore qui voudraient brûler les étapes, à défaut de passionner les autres.
Pour les joueurs plus casual, ou plus simplement ceux qui veulent gagner leurs décorations à la force des kill streaks, on notera l'ajout de nombreux outils de customisation supplémentaires, ainsi que la possibilité - enfin - d'enregistrer des replays, histoire de se les regarder tranquillement à tête reposée. Surtout, les amateurs du mode Zombies de World at War (ou de Left 4 Dead) seront ravis de retrouver un mode de jeu qui n'a pas perdu de son fun, jouable à quatre online - et à deux en écran splitté, comme le reste du multi d'ailleurs. Une seule carte est disponible d'office, dans un vieux théâtre nazi, mais un bonus un peu barré comprenant quelques guests est accessible à la fin de la campagne.
Un mot, enfin, sur la réalisation du titre. Comme la campagne elle-même, elle s'avère assez inégale et même un peu décevante sur les premières missions du titre, mais elle gagne étrangement en qualité au fur et à mesure, avec notamment toute une partie Vietnam de toute beauté. Les personnages ont également été modélisés et animés avec beaucoup de soin, et les cinématiques y gagnent beaucoup en impact. Pour le coup, signalons que le logo 18 qui orne la boîte n'est pas volé et que les égorgements en gros plan ne manquent pas. De la même façon, Treyarch s'est inspiré de Soldier of Fortune et il suffit de s'équiper d'un fusil à pompe pour faire voler bras et jambe de nos pauvres adversaires. Mouais.
Bon
A force d'obstination, Treyarch nous livre probablement avec Black Ops son meilleur Call of Duty à ce jour - mais sans doute pas le meilleur volet de la série. Dotée d'un scénario travaillé, à défaut d'être très bien raconté, la campagne solo reprend tous les codes de Modern Warfare, parfois avec maladresse, mais elle se laisse jouer, le temps d'une grosse demi-douzaine d'heures remplies de décors et de situations plutôt variées dans l'ensemble. On pestera, une nouvelle fois, sur cette durée de vie bien courte, mais le développeur a importé une grosse partie de son savoir-faire de World at War pour le multi et nul doute que les amateurs se régaleront, une nouvelle fois, notamment en ligne
Ce message a été modifié par Oeil de Lynx - 23 December 2010 - 21:50.
Raison de l'édition :: Merci d'utiliser la police d'écriture et la couleur standard du forum, pour une meilleure lisibilité.
De la confiture à des cochons
17 avril 1961, baie des Cochons, Cuba. Infiltrés dans l'armée des mercenaires chargés de renverser le gouvernement castriste, des agents de la CIA s'apprêtent à pénétrer la demeure de Fidel Castro afin de mettre définitivement hors d'état de nuire le tout jeune Líder Máximo. Aussi ratée que le débarquement lui-même, l'opération se solde - dans des conditions assez rocambolesques - par la capture d'Alex Mason, qui sera malgré les apparences notre héros du jour. Prisonnier des geôles soviétiques, après un échange de bons procédés avec l'U.R.S.S., il parviendra à s'évader du goulag de Vorkouta grâce à l'aide de Viktor Reznov, déjà aperçu dans World at War, avant de plonger en pleine guerre du Vietnam, où surgiront les premières rumeurs d'un gaz bactériologique préparé par les Russes. De Baïkonour à Cuba, en passant par la guerre du Vietnam, des premières échauffourées jusqu'à l'offensive du Têt, on verra incontestablement du pays et on cotoiera même quelques têtes connues, avec Kennedy et Nixon en guest stars.
On l'aura compris, Black Ops tente un pari osé : nous plonger dans une période historique précise (ici, la guerre froide durant les années 60, du débarquement de la baie des Cochons à la guerre du Vietnam), mais en y introduisant des enjeux de pure fiction. Largement inspirée des deux Modern Warfare, avec un peu moins d'audace scénaristique et surtout nettement moins de maîtrise, la narration tente de mêler harmonieusement bourbier vietnamien, danger communiste et un zeste de menace terroriste, sans toujours bien y parvenir. Organisée autour de l'interrogatoire de Mason par les services américains, fil rouge omniprésent mais dont on ne sait pas grand-chose, la campagne se veut complexe et mature, mais Treyarch s'empêtre parfois dans les différentes facettes du scénario, riche en trames et en sous-trames pas toujours bien amenées. De cet imbroglio qui ferait passer le scénario de Syriana pour une fable de la Fontaine, on parviendra néanmoins - entre deux hurlements de Mason - à cerner l'essentiel, jusqu'au dénouement qui réussit plus ou moins à réassembler les pièces du puzzle.
Alleluia
Mais avant de connaître le fin mot de cette palpitante histoire, encore va-t-il falloir faire avancer les choses, fusil au poing. Là encore, l'influence des Modern Warfare sur le travail de Treyarch est patente, et on ne s'en plaindra pas forcément. Variée, très variée, dans les lieux traversés mais également dans les situations, la campagne mêle assez habilement les batailles de masse et les phases d'infiltration, assez nombreuses forcément vu le thème abordé. Chaque début de mission, ou presque, sera ainsi l'occasion d'avancer à pas feutrés, couteau entre les dents ou silencieux vissé sur le canon, pour une séquence d'élimination discrète des ennemis assez classique. Puis, comme rien ne semble jamais se dérouler comme prévu chez les forces spéciales, une explosion ou une alarme se déclenchent et notre héros et ses acolytes se retrouvent obligés d'en découdre, vidant des villages entiers de leurs occupants par la toute puissance de leur fusil d'assaut.
La recette n'est pas nouvelle, mais elle fonctionne encore grâce au soin apporté à la mise en scène - et aux scripts, bien sûr. Pierre angulaire du gameplay Call of Duty, ces merveilles du game design moderne font encore ici leur oeuvre et donnent à l'aventure une saveur particulière. Comment ne pas être sous le choc quand un géant soviétique se jette spontanément sous une porte blindée pour nous ouvrir le passage, quitte à y laisser la vie ? De la même manière, difficile de ne pas verser sa petite larme d'émotion quand on voit un coéquipier surgir d'une fenêtre, pendu au bout d'une corde, et s'écraser sur la frêle silhouette d'un homme en patrouille, à l'instant même où on pénètre dans une pièce. Tout cela apporte pas mal de vie au jeu, et place bien sûr le joueur au centre de l'action. Là encore, Treyarch n'a cependant pas dépassé le maître Infinity Ward, et la mise en scène n'atteint pas la démesure des volets précédents. De même, le level design n'affiche pas la même maîtrise, avec des niveaux souvent sans grand relief ou grande surprise, et l'I.A. aurait mérité un peu plus de travail : on voit ainsi régulièrement des coéquipiers et des ennemis se croiser tranquillement, sans se tirer dessus. C'est d'autant plus gênant qu'ils ont, assez souvent, la même tête.
Mais on se laisse agréablement porter tout de même par cette campagne, certes assez courte, mais sans vrai temps mort et sans doute un peu plus longue que celle de Modern Warfare 2, avec cette fois 6 à 7 heures de jeu au compteur. A défaut de surpasser son prédécesseur dans la narration, la mise en scène ou le grand spectacle, Black Ops a des atouts à faire valoir, dans l'utilisation des véhicules notamment. Bien plus présents et variés (motos, tanks, jeeps, vedettes, hélicos...), ils sont aussi mieux utilisés et servent de supports à des séquences assez réussies. On appréciera ainsi le comportement de l'hélicoptère, qui mêle direction automatique et commandes manuelles pour un résultat très réussi, ou quelques moments de bravoure bien sentis aux commandes d'un bateau... même si la bande-son utilisée par le développeur pour cette séquence, le Sympathy for the Devil des Rolling Stones, n'est sans doute pas pour rien dans l'intérêt que l'on porte à cette mission.
Toujours mieux à deux
Mais Treyarch s'est également penché sur le multijoueur du titre, et avec talent. La base du gameplay Call of Duty en multi n'a certes pas fondamentalement changé avec cet épisode, et on retrouve donc un système d'expérience permanent, des perks/atouts et autres armes à débloquer, le tout dans une tripotée de modes de jeux. Par ailleurs, une quinzaine de cartes sont proposées avec le jeu, pour la plupart basées sur les décors de la campagne, et elles sont d'assez bonne qualité. On notera aussi l'apparition d'extensions à rajouter sur les armes, comme un lance-flammes - pas sûr que cela suffise à compenser le feeling toujours un peu moyen des armes, des différents shotgun notamment.
Mais le développeur a souhaité apporter quelques nouveautés bien senties, et les joueurs accueilleront donc (avec un peu de circonspection) un système d'argent, qui permet d'acheter ce qu'on débloquait normalement avec l'expérience. Le principe n'a rien de fulgurant, mais il permet d'introduire quelques modes de jeu particuliers, centrés autour des paris : en misant un peu d'argent, les joueurs doués (ou chanceux) qui gagneront suffisamment de manches repartiront avec un vrai pactole, qui leur permettra d'investir encore plus vite et de grimper les échelons quatre à quatre. De quoi motiver les joueurs un peu hardcore qui voudraient brûler les étapes, à défaut de passionner les autres.
Pour les joueurs plus casual, ou plus simplement ceux qui veulent gagner leurs décorations à la force des kill streaks, on notera l'ajout de nombreux outils de customisation supplémentaires, ainsi que la possibilité - enfin - d'enregistrer des replays, histoire de se les regarder tranquillement à tête reposée. Surtout, les amateurs du mode Zombies de World at War (ou de Left 4 Dead) seront ravis de retrouver un mode de jeu qui n'a pas perdu de son fun, jouable à quatre online - et à deux en écran splitté, comme le reste du multi d'ailleurs. Une seule carte est disponible d'office, dans un vieux théâtre nazi, mais un bonus un peu barré comprenant quelques guests est accessible à la fin de la campagne.
Un mot, enfin, sur la réalisation du titre. Comme la campagne elle-même, elle s'avère assez inégale et même un peu décevante sur les premières missions du titre, mais elle gagne étrangement en qualité au fur et à mesure, avec notamment toute une partie Vietnam de toute beauté. Les personnages ont également été modélisés et animés avec beaucoup de soin, et les cinématiques y gagnent beaucoup en impact. Pour le coup, signalons que le logo 18 qui orne la boîte n'est pas volé et que les égorgements en gros plan ne manquent pas. De la même façon, Treyarch s'est inspiré de Soldier of Fortune et il suffit de s'équiper d'un fusil à pompe pour faire voler bras et jambe de nos pauvres adversaires. Mouais.
Bon
A force d'obstination, Treyarch nous livre probablement avec Black Ops son meilleur Call of Duty à ce jour - mais sans doute pas le meilleur volet de la série. Dotée d'un scénario travaillé, à défaut d'être très bien raconté, la campagne solo reprend tous les codes de Modern Warfare, parfois avec maladresse, mais elle se laisse jouer, le temps d'une grosse demi-douzaine d'heures remplies de décors et de situations plutôt variées dans l'ensemble. On pestera, une nouvelle fois, sur cette durée de vie bien courte, mais le développeur a importé une grosse partie de son savoir-faire de World at War pour le multi et nul doute que les amateurs se régaleront, une nouvelle fois, notamment en ligne
Ce message a été modifié par Oeil de Lynx - 23 December 2010 - 21:50.
Raison de l'édition :: Merci d'utiliser la police d'écriture et la couleur standard du forum, pour une meilleure lisibilité.
Chimere39
23 December 2010 - 16:18
MetaSpiritual, le 21 December 2010 - 15:30, dit :
...
(En passant Treyarch a commencé a prendre des sanctions contre les images de joueur : avec des collègues on a dénoncer un ami pour son image obscène et il a été banni 48h00 du multi de CoD BO )
...
(En passant Treyarch a commencé a prendre des sanctions contre les images de joueur : avec des collègues on a dénoncer un ami pour son image obscène et il a été banni 48h00 du multi de CoD BO )
...
Ça doit être trop sympa de faire partie de tes "amis" ! ^^
Rafa_13700
23 December 2010 - 19:02
Moi je me langui noël pour pouvoir enfin commencer ce merveilleux black ops ( un peu bacler mais bon ... )

HHhH
23 December 2010 - 19:06
aircrash
23 December 2010 - 19:26
aCID x NiNjA x92, le 23 December 2010 - 14:22, dit :
Véritable enjeu pour Activision, la licence Call of Duty est depuis déjà quelques années dévolue à deux développeurs : Infinity Ward, son créateur, et Treyarch, qui s'occupe depuis 2006 des volets impairs de la série - les moins bons, en fait. Après quatre ans de garde partagée, le second couteau pourrait néanmoins enfin tenir sa chance avec Call of Duty : Black Ops, dont le lancement est accompagné d'une campagne marketing au moins équivalente à celle d'un épisode Infinity Ward. Surtout, le studio s'est enfin décidé à lâcher la Seconde Guerre mondiale et nous livre un épisode libéré de pas mal de contraintes historiques. Et ça se ressent...
De la confiture à des cochons
17 avril 1961, baie des Cochons, Cuba. Infiltrés dans l'armée des mercenaires chargés de renverser le gouvernement castriste, des agents de la CIA s'apprêtent à pénétrer la demeure de Fidel Castro afin de mettre définitivement hors d'état de nuire le tout jeune Líder Máximo. Aussi ratée que le débarquement lui-même, l'opération se solde - dans des conditions assez rocambolesques - par la capture d'Alex Mason, qui sera malgré les apparences notre héros du jour. Prisonnier des geôles soviétiques, après un échange de bons procédés avec l'U.R.S.S., il parviendra à s'évader du goulag de Vorkouta grâce à l'aide de Viktor Reznov, déjà aperçu dans World at War, avant de plonger en pleine guerre du Vietnam, où surgiront les premières rumeurs d'un gaz bactériologique préparé par les Russes. De Baïkonour à Cuba, en passant par la guerre du Vietnam, des premières échauffourées jusqu'à l'offensive du Têt, on verra incontestablement du pays et on cotoiera même quelques têtes connues, avec Kennedy et Nixon en guest stars.
On l'aura compris, Black Ops tente un pari osé : nous plonger dans une période historique précise (ici, la guerre froide durant les années 60, du débarquement de la baie des Cochons à la guerre du Vietnam), mais en y introduisant des enjeux de pure fiction. Largement inspirée des deux Modern Warfare, avec un peu moins d'audace scénaristique et surtout nettement moins de maîtrise, la narration tente de mêler harmonieusement bourbier vietnamien, danger communiste et un zeste de menace terroriste, sans toujours bien y parvenir. Organisée autour de l'interrogatoire de Mason par les services américains, fil rouge omniprésent mais dont on ne sait pas grand-chose, la campagne se veut complexe et mature, mais Treyarch s'empêtre parfois dans les différentes facettes du scénario, riche en trames et en sous-trames pas toujours bien amenées. De cet imbroglio qui ferait passer le scénario de Syriana pour une fable de la Fontaine, on parviendra néanmoins - entre deux hurlements de Mason - à cerner l'essentiel, jusqu'au dénouement qui réussit plus ou moins à réassembler les pièces du puzzle.
Alleluia
Mais avant de connaître le fin mot de cette palpitante histoire, encore va-t-il falloir faire avancer les choses, fusil au poing. Là encore, l'influence des Modern Warfare sur le travail de Treyarch est patente, et on ne s'en plaindra pas forcément. Variée, très variée, dans les lieux traversés mais également dans les situations, la campagne mêle assez habilement les batailles de masse et les phases d'infiltration, assez nombreuses forcément vu le thème abordé. Chaque début de mission, ou presque, sera ainsi l'occasion d'avancer à pas feutrés, couteau entre les dents ou silencieux vissé sur le canon, pour une séquence d'élimination discrète des ennemis assez classique. Puis, comme rien ne semble jamais se dérouler comme prévu chez les forces spéciales, une explosion ou une alarme se déclenchent et notre héros et ses acolytes se retrouvent obligés d'en découdre, vidant des villages entiers de leurs occupants par la toute puissance de leur fusil d'assaut.
La recette n'est pas nouvelle, mais elle fonctionne encore grâce au soin apporté à la mise en scène - et aux scripts, bien sûr. Pierre angulaire du gameplay Call of Duty, ces merveilles du game design moderne font encore ici leur oeuvre et donnent à l'aventure une saveur particulière. Comment ne pas être sous le choc quand un géant soviétique se jette spontanément sous une porte blindée pour nous ouvrir le passage, quitte à y laisser la vie ? De la même manière, difficile de ne pas verser sa petite larme d'émotion quand on voit un coéquipier surgir d'une fenêtre, pendu au bout d'une corde, et s'écraser sur la frêle silhouette d'un homme en patrouille, à l'instant même où on pénètre dans une pièce. Tout cela apporte pas mal de vie au jeu, et place bien sûr le joueur au centre de l'action. Là encore, Treyarch n'a cependant pas dépassé le maître Infinity Ward, et la mise en scène n'atteint pas la démesure des volets précédents. De même, le level design n'affiche pas la même maîtrise, avec des niveaux souvent sans grand relief ou grande surprise, et l'I.A. aurait mérité un peu plus de travail : on voit ainsi régulièrement des coéquipiers et des ennemis se croiser tranquillement, sans se tirer dessus. C'est d'autant plus gênant qu'ils ont, assez souvent, la même tête.
Mais on se laisse agréablement porter tout de même par cette campagne, certes assez courte, mais sans vrai temps mort et sans doute un peu plus longue que celle de Modern Warfare 2, avec cette fois 6 à 7 heures de jeu au compteur. A défaut de surpasser son prédécesseur dans la narration, la mise en scène ou le grand spectacle, Black Ops a des atouts à faire valoir, dans l'utilisation des véhicules notamment. Bien plus présents et variés (motos, tanks, jeeps, vedettes, hélicos...), ils sont aussi mieux utilisés et servent de supports à des séquences assez réussies. On appréciera ainsi le comportement de l'hélicoptère, qui mêle direction automatique et commandes manuelles pour un résultat très réussi, ou quelques moments de bravoure bien sentis aux commandes d'un bateau... même si la bande-son utilisée par le développeur pour cette séquence, le Sympathy for the Devil des Rolling Stones, n'est sans doute pas pour rien dans l'intérêt que l'on porte à cette mission.
Toujours mieux à deux
Mais Treyarch s'est également penché sur le multijoueur du titre, et avec talent. La base du gameplay Call of Duty en multi n'a certes pas fondamentalement changé avec cet épisode, et on retrouve donc un système d'expérience permanent, des perks/atouts et autres armes à débloquer, le tout dans une tripotée de modes de jeux. Par ailleurs, une quinzaine de cartes sont proposées avec le jeu, pour la plupart basées sur les décors de la campagne, et elles sont d'assez bonne qualité. On notera aussi l'apparition d'extensions à rajouter sur les armes, comme un lance-flammes - pas sûr que cela suffise à compenser le feeling toujours un peu moyen des armes, des différents shotgun notamment.
Mais le développeur a souhaité apporter quelques nouveautés bien senties, et les joueurs accueilleront donc (avec un peu de circonspection) un système d'argent, qui permet d'acheter ce qu'on débloquait normalement avec l'expérience. Le principe n'a rien de fulgurant, mais il permet d'introduire quelques modes de jeu particuliers, centrés autour des paris : en misant un peu d'argent, les joueurs doués (ou chanceux) qui gagneront suffisamment de manches repartiront avec un vrai pactole, qui leur permettra d'investir encore plus vite et de grimper les échelons quatre à quatre. De quoi motiver les joueurs un peu hardcore qui voudraient brûler les étapes, à défaut de passionner les autres.
Pour les joueurs plus casual, ou plus simplement ceux qui veulent gagner leurs décorations à la force des kill streaks, on notera l'ajout de nombreux outils de customisation supplémentaires, ainsi que la possibilité - enfin - d'enregistrer des replays, histoire de se les regarder tranquillement à tête reposée. Surtout, les amateurs du mode Zombies de World at War (ou de Left 4 Dead) seront ravis de retrouver un mode de jeu qui n'a pas perdu de son fun, jouable à quatre online - et à deux en écran splitté, comme le reste du multi d'ailleurs. Une seule carte est disponible d'office, dans un vieux théâtre nazi, mais un bonus un peu barré comprenant quelques guests est accessible à la fin de la campagne.
Un mot, enfin, sur la réalisation du titre. Comme la campagne elle-même, elle s'avère assez inégale et même un peu décevante sur les premières missions du titre, mais elle gagne étrangement en qualité au fur et à mesure, avec notamment toute une partie Vietnam de toute beauté. Les personnages ont également été modélisés et animés avec beaucoup de soin, et les cinématiques y gagnent beaucoup en impact. Pour le coup, signalons que le logo 18 qui orne la boîte n'est pas volé et que les égorgements en gros plan ne manquent pas. De la même façon, Treyarch s'est inspiré de Soldier of Fortune et il suffit de s'équiper d'un fusil à pompe pour faire voler bras et jambe de nos pauvres adversaires. Mouais.
Bon
A force d'obstination, Treyarch nous livre probablement avec Black Ops son meilleur Call of Duty à ce jour - mais sans doute pas le meilleur volet de la série. Dotée d'un scénario travaillé, à défaut d'être très bien raconté, la campagne solo reprend tous les codes de Modern Warfare, parfois avec maladresse, mais elle se laisse jouer, le temps d'une grosse demi-douzaine d'heures remplies de décors et de situations plutôt variées dans l'ensemble. On pestera, une nouvelle fois, sur cette durée de vie bien courte, mais le développeur a importé une grosse partie de son savoir-faire de World at War pour le multi et nul doute que les amateurs se régaleront, une nouvelle fois, notamment en ligne
De la confiture à des cochons
17 avril 1961, baie des Cochons, Cuba. Infiltrés dans l'armée des mercenaires chargés de renverser le gouvernement castriste, des agents de la CIA s'apprêtent à pénétrer la demeure de Fidel Castro afin de mettre définitivement hors d'état de nuire le tout jeune Líder Máximo. Aussi ratée que le débarquement lui-même, l'opération se solde - dans des conditions assez rocambolesques - par la capture d'Alex Mason, qui sera malgré les apparences notre héros du jour. Prisonnier des geôles soviétiques, après un échange de bons procédés avec l'U.R.S.S., il parviendra à s'évader du goulag de Vorkouta grâce à l'aide de Viktor Reznov, déjà aperçu dans World at War, avant de plonger en pleine guerre du Vietnam, où surgiront les premières rumeurs d'un gaz bactériologique préparé par les Russes. De Baïkonour à Cuba, en passant par la guerre du Vietnam, des premières échauffourées jusqu'à l'offensive du Têt, on verra incontestablement du pays et on cotoiera même quelques têtes connues, avec Kennedy et Nixon en guest stars.
On l'aura compris, Black Ops tente un pari osé : nous plonger dans une période historique précise (ici, la guerre froide durant les années 60, du débarquement de la baie des Cochons à la guerre du Vietnam), mais en y introduisant des enjeux de pure fiction. Largement inspirée des deux Modern Warfare, avec un peu moins d'audace scénaristique et surtout nettement moins de maîtrise, la narration tente de mêler harmonieusement bourbier vietnamien, danger communiste et un zeste de menace terroriste, sans toujours bien y parvenir. Organisée autour de l'interrogatoire de Mason par les services américains, fil rouge omniprésent mais dont on ne sait pas grand-chose, la campagne se veut complexe et mature, mais Treyarch s'empêtre parfois dans les différentes facettes du scénario, riche en trames et en sous-trames pas toujours bien amenées. De cet imbroglio qui ferait passer le scénario de Syriana pour une fable de la Fontaine, on parviendra néanmoins - entre deux hurlements de Mason - à cerner l'essentiel, jusqu'au dénouement qui réussit plus ou moins à réassembler les pièces du puzzle.
Alleluia
Mais avant de connaître le fin mot de cette palpitante histoire, encore va-t-il falloir faire avancer les choses, fusil au poing. Là encore, l'influence des Modern Warfare sur le travail de Treyarch est patente, et on ne s'en plaindra pas forcément. Variée, très variée, dans les lieux traversés mais également dans les situations, la campagne mêle assez habilement les batailles de masse et les phases d'infiltration, assez nombreuses forcément vu le thème abordé. Chaque début de mission, ou presque, sera ainsi l'occasion d'avancer à pas feutrés, couteau entre les dents ou silencieux vissé sur le canon, pour une séquence d'élimination discrète des ennemis assez classique. Puis, comme rien ne semble jamais se dérouler comme prévu chez les forces spéciales, une explosion ou une alarme se déclenchent et notre héros et ses acolytes se retrouvent obligés d'en découdre, vidant des villages entiers de leurs occupants par la toute puissance de leur fusil d'assaut.
La recette n'est pas nouvelle, mais elle fonctionne encore grâce au soin apporté à la mise en scène - et aux scripts, bien sûr. Pierre angulaire du gameplay Call of Duty, ces merveilles du game design moderne font encore ici leur oeuvre et donnent à l'aventure une saveur particulière. Comment ne pas être sous le choc quand un géant soviétique se jette spontanément sous une porte blindée pour nous ouvrir le passage, quitte à y laisser la vie ? De la même manière, difficile de ne pas verser sa petite larme d'émotion quand on voit un coéquipier surgir d'une fenêtre, pendu au bout d'une corde, et s'écraser sur la frêle silhouette d'un homme en patrouille, à l'instant même où on pénètre dans une pièce. Tout cela apporte pas mal de vie au jeu, et place bien sûr le joueur au centre de l'action. Là encore, Treyarch n'a cependant pas dépassé le maître Infinity Ward, et la mise en scène n'atteint pas la démesure des volets précédents. De même, le level design n'affiche pas la même maîtrise, avec des niveaux souvent sans grand relief ou grande surprise, et l'I.A. aurait mérité un peu plus de travail : on voit ainsi régulièrement des coéquipiers et des ennemis se croiser tranquillement, sans se tirer dessus. C'est d'autant plus gênant qu'ils ont, assez souvent, la même tête.
Mais on se laisse agréablement porter tout de même par cette campagne, certes assez courte, mais sans vrai temps mort et sans doute un peu plus longue que celle de Modern Warfare 2, avec cette fois 6 à 7 heures de jeu au compteur. A défaut de surpasser son prédécesseur dans la narration, la mise en scène ou le grand spectacle, Black Ops a des atouts à faire valoir, dans l'utilisation des véhicules notamment. Bien plus présents et variés (motos, tanks, jeeps, vedettes, hélicos...), ils sont aussi mieux utilisés et servent de supports à des séquences assez réussies. On appréciera ainsi le comportement de l'hélicoptère, qui mêle direction automatique et commandes manuelles pour un résultat très réussi, ou quelques moments de bravoure bien sentis aux commandes d'un bateau... même si la bande-son utilisée par le développeur pour cette séquence, le Sympathy for the Devil des Rolling Stones, n'est sans doute pas pour rien dans l'intérêt que l'on porte à cette mission.
Toujours mieux à deux
Mais Treyarch s'est également penché sur le multijoueur du titre, et avec talent. La base du gameplay Call of Duty en multi n'a certes pas fondamentalement changé avec cet épisode, et on retrouve donc un système d'expérience permanent, des perks/atouts et autres armes à débloquer, le tout dans une tripotée de modes de jeux. Par ailleurs, une quinzaine de cartes sont proposées avec le jeu, pour la plupart basées sur les décors de la campagne, et elles sont d'assez bonne qualité. On notera aussi l'apparition d'extensions à rajouter sur les armes, comme un lance-flammes - pas sûr que cela suffise à compenser le feeling toujours un peu moyen des armes, des différents shotgun notamment.
Mais le développeur a souhaité apporter quelques nouveautés bien senties, et les joueurs accueilleront donc (avec un peu de circonspection) un système d'argent, qui permet d'acheter ce qu'on débloquait normalement avec l'expérience. Le principe n'a rien de fulgurant, mais il permet d'introduire quelques modes de jeu particuliers, centrés autour des paris : en misant un peu d'argent, les joueurs doués (ou chanceux) qui gagneront suffisamment de manches repartiront avec un vrai pactole, qui leur permettra d'investir encore plus vite et de grimper les échelons quatre à quatre. De quoi motiver les joueurs un peu hardcore qui voudraient brûler les étapes, à défaut de passionner les autres.
Pour les joueurs plus casual, ou plus simplement ceux qui veulent gagner leurs décorations à la force des kill streaks, on notera l'ajout de nombreux outils de customisation supplémentaires, ainsi que la possibilité - enfin - d'enregistrer des replays, histoire de se les regarder tranquillement à tête reposée. Surtout, les amateurs du mode Zombies de World at War (ou de Left 4 Dead) seront ravis de retrouver un mode de jeu qui n'a pas perdu de son fun, jouable à quatre online - et à deux en écran splitté, comme le reste du multi d'ailleurs. Une seule carte est disponible d'office, dans un vieux théâtre nazi, mais un bonus un peu barré comprenant quelques guests est accessible à la fin de la campagne.
Un mot, enfin, sur la réalisation du titre. Comme la campagne elle-même, elle s'avère assez inégale et même un peu décevante sur les premières missions du titre, mais elle gagne étrangement en qualité au fur et à mesure, avec notamment toute une partie Vietnam de toute beauté. Les personnages ont également été modélisés et animés avec beaucoup de soin, et les cinématiques y gagnent beaucoup en impact. Pour le coup, signalons que le logo 18 qui orne la boîte n'est pas volé et que les égorgements en gros plan ne manquent pas. De la même façon, Treyarch s'est inspiré de Soldier of Fortune et il suffit de s'équiper d'un fusil à pompe pour faire voler bras et jambe de nos pauvres adversaires. Mouais.
Bon
A force d'obstination, Treyarch nous livre probablement avec Black Ops son meilleur Call of Duty à ce jour - mais sans doute pas le meilleur volet de la série. Dotée d'un scénario travaillé, à défaut d'être très bien raconté, la campagne solo reprend tous les codes de Modern Warfare, parfois avec maladresse, mais elle se laisse jouer, le temps d'une grosse demi-douzaine d'heures remplies de décors et de situations plutôt variées dans l'ensemble. On pestera, une nouvelle fois, sur cette durée de vie bien courte, mais le développeur a importé une grosse partie de son savoir-faire de World at War pour le multi et nul doute que les amateurs se régaleront, une nouvelle fois, notamment en ligne
Une critique aussi constructive? Non, test d'un mag?
Question: Est-ce que OdL ta autorisé a utiliser SON image ? Car sinon, c'est un peu irrespectueux...
Xender61
23 December 2010 - 21:24
Oeil de Lynx
23 December 2010 - 21:49
C'est illisible aussi, merci d'utiliser la couleur et la police standard du forum 
Enfin, puis-je connaître l'intérêt de nous copier-coller un test de magazine ?

Enfin, puis-je connaître l'intérêt de nous copier-coller un test de magazine ?
pti I Roc I
27 December 2010 - 10:16
Mesdames, messieurs, bonjours.
Personnellement, je préfère nettement Black Ops à Warfare 2.
Les campagnes solo ne sont pas mes tasses de thé alors que sur le multi, je m'éclate. Et le multi de Black Ops....pfui...
- Maps très variées (Conditions météo, type de terrain, dimensions...).
- Quantité d'armes divers et variées customizables à volonté (ou presque).
- Divers modes multi (Simple, hardcore...)
En bref, du bon multi comme JE les aime...
PS : Je hais les cheater...
Personnellement, je préfère nettement Black Ops à Warfare 2.
Les campagnes solo ne sont pas mes tasses de thé alors que sur le multi, je m'éclate. Et le multi de Black Ops....pfui...
- Maps très variées (Conditions météo, type de terrain, dimensions...).
- Quantité d'armes divers et variées customizables à volonté (ou presque).
- Divers modes multi (Simple, hardcore...)
En bref, du bon multi comme JE les aime...
PS : Je hais les cheater...