Battu à Call of Duty, il envoie les forces spéciales chez son adversaire
jojo59286
26 April 2014 - 17:59
Les jeux vidéo peuvent faire tourner la tête de beaucoup de joueurs. Surtout s'ils perdent. Un adolescent, originaire de l'Etat de New-York, n'a pas hésité à envoyer les forces spéciales de la police chez l'adversaire qui venait de le battre.
Mardi 22 avril, un véritable commando aborde la maison de Rafael, un jeune homme de 17 ans. Pas moins d'une soixantaine d'officiers sont prêts à intervenir, accompagnés par le SWAT, l'équivalent américain du GIGN.
Un jeune homme "prêt à tuer"
Rafael leur aurait passé un coup de fil, affirmant avoir "tué sa mère et son frère" et être "prêt à tuer d'autres personnes". Prenant très au sérieux la menace, la police, accompagnée par des hélicoptères, est venue encercler la maison du jeune homme.
C'est là que Jose, le frère supposé mort, arrive tranquillement aux abords du quartier. Croyant à un incendie, il court vers la maison d'où sort sa mère paniquée, supposée morte elle-aussi.
"Un des officiers de police m'a dit que quelqu'un avait appelé et dit avoir tué sa mère et son frère dans cette maison", explique-t-il au New York Post. "J'ai répondu : 'comment c'est possible puisqu'elle est juste là et que je suis là aussi?'"
Surtout, ils retrouvent Rafael tranquillement installé devant son ordinateur, casque sur les oreilles. En pleine partie de Call of Duty il n'a même pas réalisé la présence des forces de l'ordre.
Un "swatting" qui coûte cher aux contribuables
Les policiers ont aussi tôt fait d'éclaircir la situation. Le coup de téléphone a en réalité été passé par un des adversaires que Rafael venait de battre virtuellement. Mauvais joueur, le perdant a réussi à obtenir l'adresse postale de son bourreau vidéo-ludique avant de se faire passer pour lui auprès de la police.
Cette mauvaise blague n'est pas la première du genre. Le "swatting" (issu de "SWAT") est même devenu un jeu pour certains qui comptabilisent le nombre de policiers ou d'hélicoptères d'intervention. Les maisons de célébrités sont d'ailleurs souvent visées.
La petite vengeance aura tout de même coûté presque 73.000 dollars pour le contribuable, ce qui a décidé les autorités fédérales à venir rendre une petite visite au farceur. Et pas sûr que celle-ci compte pour du swatting.
Ce message a été modifié par jojo59286 - 26 April 2014 - 18:00.
Mardi 22 avril, un véritable commando aborde la maison de Rafael, un jeune homme de 17 ans. Pas moins d'une soixantaine d'officiers sont prêts à intervenir, accompagnés par le SWAT, l'équivalent américain du GIGN.
Un jeune homme "prêt à tuer"
Rafael leur aurait passé un coup de fil, affirmant avoir "tué sa mère et son frère" et être "prêt à tuer d'autres personnes". Prenant très au sérieux la menace, la police, accompagnée par des hélicoptères, est venue encercler la maison du jeune homme.
C'est là que Jose, le frère supposé mort, arrive tranquillement aux abords du quartier. Croyant à un incendie, il court vers la maison d'où sort sa mère paniquée, supposée morte elle-aussi.
"Un des officiers de police m'a dit que quelqu'un avait appelé et dit avoir tué sa mère et son frère dans cette maison", explique-t-il au New York Post. "J'ai répondu : 'comment c'est possible puisqu'elle est juste là et que je suis là aussi?'"
Surtout, ils retrouvent Rafael tranquillement installé devant son ordinateur, casque sur les oreilles. En pleine partie de Call of Duty il n'a même pas réalisé la présence des forces de l'ordre.
Un "swatting" qui coûte cher aux contribuables
Les policiers ont aussi tôt fait d'éclaircir la situation. Le coup de téléphone a en réalité été passé par un des adversaires que Rafael venait de battre virtuellement. Mauvais joueur, le perdant a réussi à obtenir l'adresse postale de son bourreau vidéo-ludique avant de se faire passer pour lui auprès de la police.
Cette mauvaise blague n'est pas la première du genre. Le "swatting" (issu de "SWAT") est même devenu un jeu pour certains qui comptabilisent le nombre de policiers ou d'hélicoptères d'intervention. Les maisons de célébrités sont d'ailleurs souvent visées.
La petite vengeance aura tout de même coûté presque 73.000 dollars pour le contribuable, ce qui a décidé les autorités fédérales à venir rendre une petite visite au farceur. Et pas sûr que celle-ci compte pour du swatting.
Ce message a été modifié par jojo59286 - 26 April 2014 - 18:00.
